La chasse et les lycéens

Au lycée Nature de Coutances, que ce soit dans les filières agricoles ou paysagères, beaucoup de lycéens sont chasseurs, mais d’autres élèves sont aussi anti-chasse, il est donc intéressant de confronter leurs avis.

La chasse et les lycéens

Juliette Bouquerel, élève de 1ère STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) trouve que «  la chasse est un loisir sans pitié pour les animaux », elle pense que « la manière de leur donner la mort est irrespectueuse ». Elle se trouve en insécurité en période de chasse, comme la majorité des Français. Sachant que le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s’élève à 146. Huit sur dix voudraient que, le dimanche, la chasse n’ait pas lieu.

Mais qu’est-ce que pensent les chasseurs ?

Justin Hallard, élève de 1ère AP (Aménagement Paysager), est chasseur et dit que« le chasseur permet de réguler un équilibre entre certaines espèces animales, comme par exemple la surpopulation des renards, chevreuils et donc préserver la biodiversité des espèces animales ». De plus nous pouvons rajouter que la chasse est un loisir ouvert à toutes les classes sociales, car le pays a su démocratiser ce loisir, qui était avant élitiste. En créant par exemple la société de chasse (après la révolution française) qui fixe une cotisation commune et accessible à tous qui permet à tous cotisant de chasser sur la commune. En revanche, d’autres formes de chasse restent encore aristocratiques comme la chasse à cour ou certaine action de chasse qui coûte cher. Enfin, la chasse à l’arc revient dans les mœurs, ce qui est très positif, car ce type de chasse semble plus proche de la nature.

Pour conclure, cette activité a beaucoup d’adeptes dans le pays. La France compte 1 200 000 chasseurs, et la chasse est la troisième activité de loisir préférée des français, malgré le fait que le nombre de chasseurs est en déclin depuis de nombreuses années, d’après la fédération nationale des chasseurs. Ces adeptes ont un poids politique en France.

Cette passion est souvent mal vue de l’extérieur. Mais elle crée plus de 28 000 emplois. Nous avons pu nous apercevoir que les élèves du lycée étaient sensibilisés au sujet, quelque soit leur avis.

Paul-René Lemière et Jonas Lecrosnier